Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Syndicat Force Ouvrière des Services Publics de la Marne

SERVICE PUBLIC

22 Janvier 2018 , Rédigé par FO Services Publics 51

SERVICE PUBLIC

 

Action publique 2022 : l’envie et la nécessité

 

 

Avec le programme Action publique 2022, le gouvernement lance un débat sociétal : qu’attendent les citoyens de leur service public ?

Avec le programme Action publique 2022, le gouvernement lance un débat sociétal : qu’attendent les citoyens de leur service public ? Et, n’en déplaise au Premier ministre Edouard Philippe, qui soutient que « cet exercice n’a rien de philosophique ou d’abstrait », la question se décline en potentiel sujet d’épreuve de philosophie au bac : l’envie naît-elle du besoin ?

Une concertation qui ferait la différence

L’objectif d’Action publique 2022 est triple : améliorer la qualité des services publics, les moderniser et maîtriser les dépenses publiques par leur optimisation. Aux esprits chagrins qui considèrent que l’exercice masque mal une nouvelle revue générale des politiques publiques (RGPP), cette fois étendue aux trois versants de la fonction publique, les réponses données semblent rationnelles.

D’abord, le réalisme impose une révision régulière des missions indispensables que l’Etat et les collectivités doivent mener, pour se mettre au diapason des modes de vie des Français. Des missions à distinguer de celles qui peuvent être externalisées, autrement dit, confiées à des entreprises privées.

Ensuite, et à la différence de la RGPP menée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, Action publique 2022 s’appuie, « en parallèle » avec les travaux de son comité et de chantiers interministériels, sur le Grand Forum de l’action publique, décliné dans les territoires et sur une plateforme numérique. Il s’agit de recueillir, aussi, les propositions des agents et des usagers. C’est donc la concertation qui fait la différence… sous réserve de sa réalité et d’une prise en compte qui ne serait pas que de façade.

Plus petit dénominateur commun

Demander aux Français ce qu’ils attendent de leur service public reste une gageure. Notre dossier sur les horaires d’ouverture montre que les collectivités se sont depuis longtemps emparées de cette difficile question, jusqu’à créer des « bureaux des temps ».

Mais, compte tenu du contexte financier, le gouvernement, in fine, fera des choix. Il lui sera alors fort pratique pour les justifier de s’appuyer sur cette distinction entre envie et nécessité de service public… ramenée, au nom du pragmatisme et de l’efficience, au plus petit dénominateur commun.

La Gazette des communes : Article publié le vendredi 12 janvier 2018 & Jean-Marc Joannès 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article